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Animaux domestiques et «de compagnie»

Le commerce des animaux : un scandale éthique bien camouflé

La plupart des gens achètent leurs animaux « de compagnie » dans les usines à chiots et chats ou dans les animaleries. Leurs pratiques sont inadmissibles, les bébés animaux sont arrachés prématurément à leur mère et à leur fratrie, ce qui leur cause des angoisses ou/et des comportements agressifs souvent difficiles à éradiquer. La souffrance psychique est réelle.

L'élargissement de l'UE a mené à la délocalisation des élevages en Europe centrale, dans laquelle peu de pays disposent de lois strictes pour protéger les animaux. Les bébés sont exportés avant huit semaines, souvent non sevrés et non vaccinés. Leur transport vers notre pays est éprouvant et occasionne un fort taux de mortalité.

En dehors de ces faits qui dénotent la souffrance physique et psychique de ces animaux, le commerce des êtres vivants non-humains soulève un problème moral. Vendre un animal, c'est le considérer comme un objet. Un objet s'utilise puis est susceptible d'être jeté, comme le sont les nombreux animaux abandonnés. On voit donc que le commerce animalier légitime l'abandon. Il y a une contradiction : des lois se donnent pour but de protéger des animaux « de compagnie » dont elles admettent paradoxalement le statut d'objet en autorisant leur vente. Ils sont paradoxalement protégés par quelques lois qui leur accordent le droit de vivre, dans de bonnes conditions, alors que leur réification est communément admise par leur commerce. Dans ces conditions, les personnes peuvent s'autoriser à abandonner leur animal puisqu'ils l'ont acquis à titre d'objet par un acte d'achat.

Les techniques commerciales des animaleries incitent aux achats « coup de cœur » : beaucoup ont acheté leur animal « de compagnie », séduits et touchés en voyant ce petit animal au regard tendre derrière sa vitre. Ce type d'achat non raisonné est particulièrement problématique : les personnes non informées des contraintes que requiert le soin d'un animal « de compagnie » sont susceptibles de ne plus assumer sa présence. Ce qui conduit fatalement à l'abandon, dont la conséquence est la saturation des refuges.

=> Lire la suite : Situation des refuges - Un risque pour la santé publique


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