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L'élevage

Les mesures du PACTE (2)

Comptons enfin les coûts externalisés qui montrent à quel point la machine de l'exploitation animale est défaillante. L'eau à usage de l'élevage est sous-tarifée car cette activité est fort gourmande en eau, bien plus que l'agriculture végétale, contrairement à ce que l'on pourrait croire. L'élevage est une industrie catastrophiquement polluante et on en arrive à l'absurdité de devoir financer des traitements contre la pollution de l'air et de l'eau, elle-même induite par les élevages. Il n'y a pourtant pas le moindre intérêt à lutter contre les méfaits d'un processus que l'on a soi-même mis en place, mais les contribuables sont là pour payer les dégâts. Nous signalons enfin le coût social non négligeable des soins médicaux destinés à lutter contre les nombreuses maladies engendrées par l'alimentation carniste.

Il est nécessaire de prendre conscience de la manipulation dont nous sommes victimes. Nous finançons involontairement une industrie en échec, au prix de notre santé, et dont la barbarie nous est savamment cachée.

Néanmoins lorsque l'on évoque l'arrêt de toute production carniste, souvent approuvée éthiquement, on brandit systématiquement l'argument de la perte des emplois. Rappelons alors la situation désastreuse des éleveur•veuse•s pour lesquel•le•s aucune solution à long terme n'est trouvée. La disparition des emplois pour eux•elles résulte de la rationalisation des méthodes d'élevage, des progrès technologiques et de la fusion des abattoirs. La FAO indique : "Les tendances actuelles de changement structurel impliquent la probable disparition à rythme accéléré des petit•e•s éleveur•veuse•s dans les pays en développement comme dans les pays développés" (FAO, Livestock's long shadow - environmental issues and options).

Une reconversion financée par l'Etat s'impose donc déjà au regard de l'échec actuel.

Voici un exemple de reconversion qui oeuvrerait pour le bien des animaux, des sols, de la planète et des éleveur•veuse•s en faillite qui retrouveraient un emploi. L'on sait que les herbivores entretiennent l'écosystème des prairies : ainsi, des éleveur•veuse•s pourraient être employé•e•s comme berger•gère•s chargé•e•s de soigner ces animaux qui ne seraient alimentés que par ce que fournit la prairie et vivraient de façon quasi-autonome.

Nous souhaitons aussi que les subventions publiques destinées à l'élevage et à toute la "production de chair animale" soient à la place accordées à la production végétale. Des aides à la recherche et à la mise en place de modes de culture peu pratiqués en France, comme l'agriculture et la permaculture bio sans produits animaux, seraient offertes par l'Etat.  On tirerait de cela des avantages économiques, écologiques et pour notre santé. On favoriserait l'emploi agricole près des lieux de consommation et on ferait en sorte que les coûts de ces nouveaux modes d'agriculture soient moindres par rapport à ceux engendrés par l'élevage. Au regard des sommes astronomiques précédemment citées dans le cadre de la filière "viande", ceci ne serait pas difficile, d'autant plus que l'agriculture bio sans produits animaux et non polluante n'exige pas de payer des traitements contre la pollution. L'agriculture bio sans produits animaux fournit des produits sains, ce qui permettrait à chacun de vivre en meilleure santé, et qui par conséquent diminuerait les coûts liés aux soins médicaux. Il s'agit donc d'un cercle vertueux qui veille au respect des animaux, qui protège les humain•e•s économiquement et sanitairement et qui préserve la planète.

Pour cela, les produits végétaux bios doivent être généralisés à l'ensemble des commerces, à des prix accessibles à tous les ménages, car il est scandaleux que l'alimentation saine, source de bonne santé, ne soit pas soutenue et aidée par l'Etat. Tout le monde devrait pouvoir se nourrir sainement à l'heure actuelle.

Nous mettrons en place de grandes campagnes de sensibilisation sur les bienfaits de l’alimentation végétale. Ces informations feront connaître ses qualités gustatives, dont le succès augmente déjà auprès des Français•es. Ainsi, le préjugé d'un régime végétalien fade et triste sera rapidement oublié. Chacun constatera qu'il s'agit d'une cuisine excellente et riche de saveurs. Aussi, tou•te•s les professionnel•le•s de la restauration seront formé•e•s à la cuisine végétalienne.

Nous placerons les animaux (terrestres) d'élevage dans des sanctuaires (en séparant autant qu'il est possible les mâles des femelles). Si ces animaux sont très nombreux aujourd'hui, ce n'est qu'en raison de leur reproduction outranciaire liée à l’élevage. Ces refuges seront créés sur des surfaces reprises aux cultures extensives chimiques qui étaient destinées aux cultures fourragères (par exemple, les céréales pour les animaux d'élevage). Ces terres seront rachetées aux agriculteur•trice•s.

Conclusion : pour toutes ces évidentes raisons éthiques, écologiques, économiques, de santé publique, le PACTE est pour la sortie de l'élevage.


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