Des cochons entassés dans des conditions plus que déplorables en partance vers la mort.

L'élevage

L'abattage (2)

Confrontés aux cris, au sang et à la détresse animale chaque jour, il est tout à fait logique que les abatteurs s'insensibilisent et fassent leur travail machinalement, les animaux étant réduits au statut d'objet. De nombreuses enquêtes l'ont dévoilé et il n'est plus possible de douter dorénavant du martyre des animaux à l'abattoir.

Les "volailles" sont entassées dans des caisses de manière violente, car il faut aller vite, et nombre d'entre elles arrivent à l'abattoir avec des pattes fracturées. Ensuite, elles sont suspendues à des crochets sur une chaîne automatique, puis plongées dans un bain électrique. Elles sont alors saignées, même à vif, car il y a beaucoup d'étourdissements ratés. Les "petites volailles" sont asphyxiées par gaz carbonique et la législation n'impose guère que le "gibier" d'élevage, comme la caille, soit anesthésié avant le découpage. La caille est tuée sous caisson à vide.

Les "bovins" et "ovins" reçoivent un choc électrique au niveau du front avant l’égorgement. Ils sont très souvent encore conscients pendant la saignée.

Quant aux cochons, certains d'entre eux meurent lors du transport, à cause du stress, très exacerbé chez cet animal. Une fois dans la salle d'abattage, ils sont asphyxiés ou mis à mort par électronarcose. Il ne demeure nul doute sur la douleur provoquée par l'asphyxie.

L'étourdissement des lapins est très problématique. En raison des propriétés isolantes de leur fourrure, les chocs électriques dont ils sont victimes ne les étourdissent pas forcément. Les flux de courant varient d'un animal à l'autre. Ceux qui ont survécu au choc sont saignés en pleine conscience.

Enfin, les enquêtes sur l'abattage des chevaux ont fait scandale. 40% des chevaux ne sont pas étourdis correctement et agonisent lentement sur les sols des abattoirs.

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