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Les delphinariums

Faux prétextes pour légitimer l'exploitation (2)

3) Hypocrisie du gouvernement et inobservance des lois

La législation française qui encadre les delphinariums ne se soucie guère du bien-être animal, elle encadre sur les règles d'hygiène et de sécurité principalement. L'arrêté ministériel énonce néanmoins que les animaux doivent être placés dans des conditions permettant d'exprimer largement leurs aptitudes et doivent pouvoir se soustraire aux yeux du public. Qu'en est-il en réalité ? Les contrôles sont rares et les paramètres cités sont trop flous et laissent libre-cours à une subjectivité absolue des agents de contrôles.

Le seul document sérieux qui détaille les meilleures pratiques pour détenir des cétacés en captivité, celui de Laurence Couquiaud en 2005 dans le numéro spécial du magazine de l'EAAM, Aquatic Mammals, n'est jamais consulté par les industries du delphinarium et par les gouvernements.

Depuis l'interdiction du ministre Dominique Voynet d'accueillir de nouveaux dauphins, Planète sauvage a acqui malgré tout quatre dauphins.


4) Le scandale de la capture

45 cétacés dont huit orques ont été capturés entre 1968 et 1989 pour alimenter les delphinariums français, cinq sont encore en vie aujourd'hui.

Conscients de la cruauté qu'implique l'arrachement d'un animal à sa vie sauvage, beaucoup de delphinariums condamnent publiquement les captures, en Asie notamment. Or, le simple fait de détenir des animaux sauvages en captivité incite à la capture, qui se perpétuera tant qu'existera le marché du delphinarium. D'autant plus que la reproduction en captivité, fonctionne mal.

=> Lire la suite : Faux prétextes pour légitimer l'exploitation (3) - Les mesures du PACTE


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