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INSTITUTION

Moralisation de la vie politique

Exercer une fonction politique ne doit pas être synonyme d'enrichissement personnel.

- Baisser les salaires des haut-e-s-dirigeant-e-s à 6 000 €.

- Réfléchissons sur quelques salaires actuels : président de la République et Premier ministre : 15 000 € dont 3000 € non imposables, plus logement gratuit, transports, une bonne partie des frais de bouche, jouissance de résidences secondaires républicaines. C'est proprement obscène, comparé au salaire des cadres en moyenne de 4500 € et au 1700 € de la moitié des Français-e-s (salaire médian )

- Autre chiffre scandaleux : 12 000 € pour un-e ministre ou un-e secrétaire d'Etat qui ont aussi de très gros avantages en nature. Si l'on compare avec les indemnités d'un-e maire d'une ville de plus de 200 000 habitants, qui touche « seulement » 5600 €/mois, il y a de quoi s'étonner ! Le travail du maire d'une grande ville est-il deux fois moins harassant que celui d'un-e ministre ?

Il faudrait donc rabaisser les salaires des membres du gouvernement à 6 000 €, pour chaque poste, ce qui fait déjà un beau salaire de cadre supérieur-e et il restera encore les avantages en nature qui sont presque un deuxième salaire.

- Si on parle retraite, tout est à l'avenant. Actuellement jusqu'à 12 800 euros brut par mois pour un ancien secrétaire d'Etat, 13 900 euros pour un ancien ministre et 22 250 euros brut pour un ancien Premier ministre. Il faudrait diviser par deux. Pour les présidents de la République, en plus des avantages en nature (garde du corps, une voiture et un bureau pour son secrétariat) et se cumulant souvent avec les retraites d'autres mandats jusqu'à faire des sommes astronomiques (autour de 30 000 € pour Valéry Giscard d' Estaing). Il faut réduire les retraites des haut-e-s-dirigeant-e-s en fonction des salaires proposés ci-dessus et supprimer les avantages en nature.

Les Français-e-s ne peuvent plus supporter de voir des dirigeant-e-s arrondir leur patrimoine avec leur argent quand elles et eux, en bas de l'échelle, se serrent la ceinture.

- Baisser les salaires des député-e-s à 4 000 €. Les député-e-s aujourd'hui gagnent 5100 €/mois de base, ce qui est confortable, avec en plus la rallonge de 5 000 € pour les frais divers (transport, « représentation ») : nous pensons qu'il faudra rabaisser ce salaire à 4 000 € qui correspond à un salaire de cadre. Pour le reste, ne rembourser les frais divers que sur présentation de factures, avec un contrôle strict par une commission paritaire civils-experts. Il y également la fameuse cagnotte « collaborateur-trice-s » de 9 600 €... Cette dernière devra être réduite au seul salaire d'un-e collaborateur-trice à 2500 € et contrôlée de près pour éviter des détournements (pas de recrutement intra-familial). Les Français-e-s auront plus de considération pour des gens qui se mettront à leur service sans tous ces avantages en contre-partie. Même chose pour les sénateur-trice-s, actuellement très bien traité-e-s (en particulier le président de Sénat qui reçoit un double salaire), mais nous proposons la suppression de cette chambre qui n'a pas de raison d'être (voir plus bas).

- Supprimer le versement des salaires aux élu-e-s ayant quitté toute fonction élective (actuellement six mois de salaire). L'assurance chômage doit fonctionner dans ce domaine à égalité avec les autres actif-tive-s. Aussi, supprimer le versement des salaires pour les démissions suite à des scandales (cf. Jérôme Cahuzac qui a touché ses six mois de salaire de ministre)

- Limiter le cumul de toute indemnité d'élu-e-s avec celle d'un salaire, d'une pension ou d'une retraite de la fonction publique avec un plafond maximum de 1,5 fois l'indemnité ou pension ou retraite la plus élevée.

=> Lire la suite : La guerre contre la corruption


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