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Corrida

Histoire de la tauromachie

Il existait, au Moyen-âge (tout comme aujourd’hui), une forme de « jeux taurins » relevant de la tauromachie dans son ensemble, ceci dans les régions du sud-est et du sud-ouest de la France essentiellement.

Soulignons l’existence des « courses camarguaises », discipline au cours de laquelle les participants tentent d'attraper des attributs fixés au front et aux cornes d'un taureau ou d’une vache, ou encore des « courses landaises » qui se pratiquent quasi exclusivement avec des vaches, et qui consistent pour les pratiquants à effectuer des figures d’évitement ou de haute voltige en interaction avec l’animal. Mais une particularité non négligeable - établissant un point commun central entre ces deux pratiques « taurines » - fait qu'il n'y a pas de mise à mort de l'animal, ni au cours de la course camarguaise ou landaise ni après.

Les premières corridas avec mises à mort du taureau apparurent en France avec l’impératrice Eugénie (d'origine espagnole) dans les années 1852-1853. Cela se développa jusqu'à l'implantation d'arènes à Paris pour l'Exposition universelle de 1889. Interdictions et autorisations furent fluctuantes ensuite, la corrida est depuis 1951 légalement autorisée par l’alinéa 7 de l’article 521.1 du Code pénal, considérée comme une tradition locale.

De janvier 2011 à juin 2015, la corrida fut inscrite à l'inventaire du patrimoine culturel immatériel en France par le ministère de la Culture. La cour administrative a annulé cette décision en juin 2015 et la corrida fut définitivement radiée de l'inventaire du patrimoine culturel le 27 juillet 2016 par le Conseil d'état rejetant le pourvoi de « l'Observatoire national des cultures taurines » et de « l'Union des villes taurines françaises ». Le Groupe d'études sur la protection des animaux à l’Assemblée nationale a élaboré une proposition de loi, enregistrée le 13 juillet 2010, « visant à punir les sévices graves envers les animaux domestiques, apprivoisés, ou tenus en captivité, sans exception ».

Cette proposition faisait suite à l'échec de deux précédentes tentatives en 2004 et en 2007. Le nouveau texte prévoyait de supprimer l'exception (alinéa 7) dont bénéficient aujourd'hui la corrida et les combats de coqs dans certaines régions au nom d'une « tradition locale ininterrompue ». Toutefois, cette proposition de loi fut rendue caduque par la décision du Conseil constitutionnel du 21 septembre 2012, stipulant que : « Cette exception contenue dans la première phrase du septième alinéa de l'article 521-1 du code pénal est conforme à la Constitution. » 

=> Lire la suite : Différents types de corridas


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