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Corrida

Détails anatomiques de la torture et de la mise à mort d’un taureau lors d’une corrida pédestre (la plus répandue en France)

La lance du « picador » sectionne les muscles élévateurs et les ligaments du cou, à l'endroit nommé le « morillo » ou masse musculaire à la base de la nuque (pour obliger l'animal à baisser la tête lorsqu'il chargera dans la cape, ce qui s'appelle dans le jargon tauromachique : « humilier » le taureau). Les banderilles sont plantées dans le garrot, suivies de l'estocade, épée censée donner la mort par hémorragie dans la région vascularisée du cœur, mais qui perfore fréquemment un poumon entraînant l'asphyxie plus ou moins lente du taureau, qui crache alors des flots de sang.

Cela se termine, si l'estocade ne s'est pas avérée suffisante (souvent le cas), par le « descabello », ou mise à mort de l'animal par une autre épée nommée "verdugo" (mot espagnol qui signifie bourreau), que le « matador » plante entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale c'est-à-dire dans la région du cervelet, afin de trancher le bulbe rachidien. Si tous ces sévices n'ont pas tué l'animal, le « matador », agacé, laisse la corvée à l’un des « peones » d'achever le taureau à l'aide d'une « puntilla » (poignard à lame courte et large) qu’il plante (plusieurs fois) au même endroit (haut de la moelle épinière) jusqu'à ce qu'il suppose que l’animal ne bouge plus (ce qui ne signifie pas la mort, mais une paralysie).

Car régulièrement le taureau, même très affaibli et donc toujours conscient, reste encore réactif à ce stade. L'animal peut se remettre sur pieds (dans un violent sursaut-réflexe) ce qui déclenche la colère de la foule, obligeant le « matador » à tenter de le tuer à nouveau. Charcutage d'un pauvre animal exsangue, dont on découpe très fréquemment une ou deux oreilles, si ce n’est la queue, à vif, alors qu'il agonise encore sur le sable, rite final pour « récompenser » le « torero » devant des spectateurs•trices réjoui•e•s...

 

Affiche anatomique (utilisée lors d'une manifestation anti-corrida) indiquant les sévices infligés au taureau, via les divers « instruments » utilisés à cet effet :

- N° 1 - La pique est l’arme du « picador ». Constituée d'une hampe en bois de 2,60 m de long environ et de 4 cm de diamètre, terminée par une pointe d'acier de 2,9 cm de long et d'une largeur de 2 cm. La garde transversale en acier empêche de pénétrer trop profondément dans le corps de l’animal. Sur l'affiche, la hampe (marquée du numéro 1) est mal placée (au niveau des poumons et du cœur), son impact est situé en réalité au même niveau que les banderilles (marquées du n° 2) dans la zone cervicale

- N° 2 - Les banderilles sont des bâtons terminés par un harpon, que le « matador » ou ses « peones » posent de part et d'autre de la proéminence du cou, au rythme de trois paires successives de banderilles par taureau

- N° 4 - L'estocade (épée qui tente la première mise à mort au niveau du dos et de la cage thoracique, cherchant à atteindre le cœur de l'animal mais lui transperçant souvent les poumons à la place

- N° 5 - Le « verdugo » (seconde épée de mise à mort) se trouve sur le schéma au niveau du cou

- N° 6 - La « puntilla » (ancien poignard de boucher) se « plante » au même endroit que le verdugo en tout dernier recours si le taureau est toujours vivant…



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Les différentes parties

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