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La faune sauvage en France

Quid des animaux invertébrés (dont les insectes) ?

Le PACTE établit une présomption de sensibilité pour tous les animaux dont la sensibilité n'a pas été encore scientifiquement démontrée. En effet, tant qu'il n'a pas été prouvé qu'ils souffrent, rien n'autorise à penser qu'ils ne souffrent pas, comme le dit le scientifique Jean-Claude Nouët. Dans les années 1970, les nourrissons étaient encore opérés sans anesthésie en partant du principe que leur système nerveux n'était pas assez développé pour souffrir...

Plus les découvertes scientifiques progressent, plus le cercle des êtres sensibles s'élargit, des mammifères aux vertébrés jusqu'à aujourd'hui certains invertébrés. Alors pourquoi pas demain les insectes ? Concrètement, quels sont les implications juridiques de cette présomption ? Par exemple, ne pas promouvoir la consommation d'insectes (grillés ou autres) comme nouvelle alternative protéique mais se focaliser sur les protéines végétales.

Aussi, le PACTE est pour l'interdiction des insecticides léthaux et des méthodes d'éradication systématiques contre les insectes. Réduire leur utilisation aux cas de réels dangers sanitaires. Car nous devons considérer les insectes comme des animaux à part entière qui ont leur rôle à jouer dans l'écosystème, plutôt que comme de vulgaires « parasites nuisibles ». Ils sont essentiels dans la chaîne alimentaire pour d'innombrables animaux, et acteurs indispensables dans la pollinisation qui permet la culture des végétaux. Ils participent également à l'entretien et à la fertilité des sols.

Conclusion

La principale piste à suivre pour tendre vers une évolution positive de la faune animale sauvage en France est évidemment de réduire notre emprise permanente sur celle-ci.

Les moyens semblent simples en théorie : arrêt de l’élevage, de la chasse et de la pêche, des pesticides, étendre les villes en hauteur plutôt qu’en superficie. Développer d’autres sources énergétiques telles que l’eau, le soleil ou le vent en remplacement du pétrole, du gaz, du charbon ou de l’énergie atomique.

Il est urgent de penser à consommer moins et mieux. Grand temps d’admettre que nous ne sommes pas les seuls êtres vivants à dépendre de la planète. Les animaux non humains ont autant le droit que nous de vivre leur vie sans subir nos persécutions intempestives.

Nous devons alors reconnaitre la souveraineté de la faune sauvage dans la nature afin d’éviter l’ingérence humaine exploiteuse.

En outre, nous renforcerons les contrôles douaniers pour stopper le trafic d’animaux et de produits animaux (ivoire, peaux etc).


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