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L’effondrement...

...et les solutions pour y échapper autant que possible

 

Définition

On peut le définir comme « le processus à l’issue duquel les besoins de base (eau, alimentation, logement, habillement, énergie etc) ne sont plus fournis (à un coût raisonnable) à une majeure partie de la population par des services encadrés par la loi » (Pablo Servigne et Raphaël Stevens dans « Comment tout peut s’effondrer »).

Cette notion n’a rien d’irrationnel, elle n’a rien à voir avec les prophéties fatalistes de certains illuminés, c’est une notion qui a émergé à partir d’études scientifiques sérieuses. L’effondrement constitue d’ailleurs une évidente menace. De nos jours, il est impossible de nier que l’on a franchi des points de non-retour dans moult domaines, tout le monde constate en effet de graves problèmes :

- environnementaux

- énergétiques,

- climatiques,

- géopolitiques,

- sociaux

- économiques.

Nous sommes passés brutalement de l’époque holocène à l’époque anthropocène : époque où les humains sont devenus une force qui bouleverse les grands cycles biogéochimiques du système Terre. Et même avec arrêt total et immédiat des émissions de gaz à effet de serre, le climat continuerait à se réchauffer pendant plusieurs décennies. Il faudrait plusieurs siècles voire des millénaires pour retrouver les conditions de stabilité climatique préindustrielle de l’Holocène.

Cependant, nous ne cédons pas au fatalisme car des solutions peuvent être dès maintenant appliquées.

 

Le caractère inédit de l’effondrement vers lequel nous nous dirigeons

Plusieurs civilisations se sont déjà effondrées dans l’histoire de l’humanité (égyptienne, gréco-romaine, maya à titre d’exemple).

Cependant, l’effondrement vers lequel nous nous précipitons est plus grave car il se situe à l’échelle mondiale en raison de la globalisation.

Les dégâts se renforcent mutuellement au sein d’une société mondialisée.

Par exemple, système énergétique et système financier sont liés, l’un ne peut fonctionner sans l’autre. Un déclin de la production de pétrole pousse nos économies vers la récession, et inversement, les récessions économiques accélèrent le déclin de la production énergétique.

Des milliards de plantes, d’animaux, de champignons, de micro-organismes ont disparu en quelques années. Or la vie humaine dépend de ces êtres, des interactions que nous avons avec eux et qu’ils ont entre eux.

Tout impacte tout dorénavant et ce ne sont que deux exemples.

Parmi les civilisations qui se sont déjà effondrées, l'anthropologue Joseph Tainer relève cinq facteurs :

- Dégradations environnementales et déplétions des ressources,

- Changements climatiques,

- Guerres,

- Perte soudaine de partenaires commerciaux,

- Mauvaises réactions de la société face aux problèmes environnementaux : dysfonctionnements institutionnels, aveuglements idéologiques, niveau ahurissant des inégalités, incapacité des élites à réagir de manière appropriée.

Aujourd’hui, on identifie ceci :

- de graves dégradations environnementales,

- des changements climatiques importants,

- des dysfonctionnements sociopolitiques (aveuglement des élites, fortes inégalités…)

On ajoute : pour la civilisation thermo-industrielle (c’est-à-dire une partie importante de la population mondiale), une complexité systémique croissante énergivore couplée à l’arrivée d’une phase de rendements décroissants.

Le tout à l’échelle du globe maintenant.

Comme l’écrivent très justement Pablo Servigne et Raphaël Stevens, « les menaces sont proportionnelles à notre puissance ».

Nos sociétés souffrent souvent d’un déni collectif face à ces menaces car le mythe de la croissance est ancré dans les mentalités. Il existe aussi une raison biologique : nos cerveaux sont très performants pour régler des problèmes immédiats mais ont beaucoup plus de mal à anticiper.

Les problèmes écologiques engendrent des problèmes économiques eux-mêmes liés aux problèmes politiques qui mènent à des problèmes sanitaires, donc au bien-être et au bonheur de chaque individu (humain et animal).

Dans le programme du PACTE, nous prenons en compte ces liens pour apporter des solutions.

 

Les mesures du PACTE

- Il faut à tout prix en finir avec cette idée d’une croissance économique sans limite. Cela n’a pas de sens et les limites s’imposent aujourd’hui à nous. Nous devons transiter vers la décroissance en optant pour une économie de la descente énergétique, fondée sur la sobriété et le partage.

Il est facile de construire de petits systèmes résilients à l’échelle locale tels que les coopératives citoyennes d’énergies renouvelables et la consommation de produits locaux issus d’une agriculture respectueuse des sols et du vivant comme la permaculture par exemple. De telles initiatives se multiplient sur les cinq continents, il y a d’ailleurs en ce moment en Grèce un projet d’écoville.

- Il faut en finir avec l’élevage et l’alimentation carnée : elles sont à la source d’une grave nuisance écologique, dont on ne mesure que peu l’ampleur (ceci nous est bien entendu dissimulé par le gouvernement car il s’agit là d’un marché très juteux).

- La perspective de cet effondrement a d’ores et déjà permis à beaucoup de gens d’inventer un nouveau mode de vie, dont le socle est le lien social. L’entraide en ces temps perturbés paraît essentielle, il est urgent de refonder des pratiques collectives que la société industrielle matérialiste a cassées.

- Nous devons tout miser sur l’éducation des jeunes. L’éducation est un volet phare de notre programme. Eduquer les jeunes au respect du vivant et leur apprendre la collaboration au lieu de la compétition est fondamental car dans une société qui s’effondre on a besoin des autres. N’attendons pas qu’il soit trop tard.

 

Nous osons le dire au terme de cette réflexion : l'antispécisme (et le mode de vie qu'il génère) n’est en toute lucidité plus une option, il est ce qui doit être pratiqué maintenant pour notre bonheur et celui des générations futures. Le bon sens de l'antispécisme est de nos jours salvateur et il sera garant de bonheur sur le long terme si on « cultive » ces belles valeurs.



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