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Interview du PACTE

Interview du PACTE

Avec le PACTE, devenez la voix des animaux en 2017

Créé le 4 août 2016, jour de l’abolition des privilèges par la Révolution française de 1789, le PACTE est décidé à se battre aux côtés des animaux et à promouvoir les alternatives végétales aux législatives de 2017. Dans un contexte où le véganisme prend de plus en plus d’ampleur, ce parti unique au monde provoque un véritable bruissement dans l’échiquier politique français. Nous avons voulu en savoir plus avec son fondateur, Christophe Leprêtre. Interview.

Pouvez-vous nous présenter le PACTE ?

PACTE, acronyme signifiant « Parti Antispéciste Citoyen pour la Transparence et l’Ethique« . Après bientôt 20 ans de militantisme, je ne constate aucune avancée significative pour les animaux. Les pouvoirs publics restent sourds à nos revendications et la situation empire. Il faut tenter autre chose, comme la voie politique qui peut mener au pouvoir. Cela vaut le coup d’utiliser le moyen de nos adversaires, car les exploiteurs des animaux, eux ont compris et se servent de la politique. Cocorico, PACTE est le premier parti politique précisément antispéciste dans le monde, l’avant-gardisme revient en France ! (rires).

Qu’est ce que l’antispécisme au juste ?

Antispécisme vient du mot espèce. L’antispécisme est la lutte contre la discrimination envers une espèce animale. Par exemple, on respecte chats et chiens mais on abat d’autres espèces pour leur chair ou leur peau. Cette sélection, suite à notre culture ou notre éducation, est subjective et injuste, il est grandement temps que ça cesse car tous les êtres refusent l’exploitation et qu’on prenne leur vie. Par extension, l’antispécisme est devenu un peu comme une convergence des luttes contre toutes les discriminations, raciales, sexistes etc.

« Notre projet vise une refonte totale de la société »

Votre parti, est-il plutôt de gauche ou plutôt de droite ?

Ni de droite, ni de gauche. Certains disent que le social, la solidarité sont plus des valeurs de gauche. Sûr que le PACTE n’a rien à voir avec le productivisme ! L’antispécisme qui est la plus grande éthique, va au-delà du clivage politicien caduc qui n’intéresse personne. Notre projet vise une refonte totale de la société.

Votre programme est en pleine construction, quels sont vos besoins pour pouvoir le finaliser ?

Nous aurons un programme complet ne traitant pas seulement la cause animale mais aussi qui proposera des idées alternatives dans les domaines de la santé, de l’économie, de l’écologie etc. Il nous faut alors une équipe de spécialistes, mais pas de technocrates. On a besoin de gens de terrain, de toutes origines et de tout âge.

Quels grands thèmes sociétaux souhaitez-vous révolutionner à part l’anti-spécisme ?

Il y a tant à refaire, partout, pour dépolluer la planète et les cerveaux, tant à réformer institutionnellement en faveur du vivant. Redonner envie aux gens de s’intéresser à la gestion de leur ville, par davantage de démocratie participative. Cela passe par énormément de pédagogie, à l’école, au travail, le chantier est colossal. Pour son bien et sa survie, l’humanité doit admettre l’urgence à ne plus être victime de son propre égo et à se détacher des produits issus de l’exploitation animale. Nous devons vivre plus humblement au quotidien, pas facile devant tant de tentations publicitaires qui développent avidité et individualisme. L’éthique s’apprend personnellement par l’éducation et s’applique collectivement par la justice, une justice donc globale.

Pour quelles échéances votre parti pourrait-il se présenter ?

Les législatives de 2017. Le PACTE espère avoir une cinquantaine de candidat(e)s. D’ailleurs tout(e) citoyen(ne) dès 18 ans peut nous contacter pour représenter les valeurs antispécistes. Seule condition pragmatique, être au moins végétarien, car la logique alimentaire est évidemment fondamentale.

« Le PACTE : pour que l’on se réveille le matin avec l’assurance de passer une autre journée parfaite ! »

Pouvez-vous nous décrire la société de demain dont rêve le PACTE ?

Un monde avec une législation équitable pour l’ensemble des animaux humains et non-humains qui garantira le respect général. Une société heureuse est une société en paix, unie, donc sans besoin de frontière, sans crainte des différences culturelles. Le programme du PACTE vise également la fin de l’anthropocentrisme pour que la dite nature retrouve sa totale tranquillité. Que les forêts et les rivières se repeuplent d’animaux grâce à la suppression de la chasse et de la pêche ! Que nous puissions à nouveau laisser les portes ouvertes de notre logement sans craindre le vol, prendre le métro sans risque d’agression, que les gens se reparlent entre eux, ne pas devoir posséder une voiture grâce à une offre importante de transports en commun, ne plus être envahi par la pub etc. Bref, que l’on se réveille le matin avec l’assurance de passer une autre journée parfaite ! Le mode de vie vegan s’avère le plus cohérent. La cohérence s’avère l’antidote face à la dissonance cognitive et si le monde va mal, c’est parce que les humains sont incapables de pratiquer ce qu’ils savent pourtant bon pour eux, par peur du changement ou par orgueil. L’antispécisme garantit la non-violence et le plaisir de vivre ensemble. Cela n’a rien d’utopique, l’utopie consiste à se résigner à ne pas changer soi-même dans l’espoir d’un changement général et à réélire des mafieux pour nous diriger. Ceux-là ne partiront que s’ils sont battus aux élections, alors à chaque citoyen(ne) de voter pour les virer ! Tous nous souhaitons un air pur, une eau potable et une terre non empoisonnée alors élisons un projet qui mise sur une économie verte et solidaire !

« François Hollande a vraiment été président ?!... »

Les membres du PACTE ce sont plutôt des ouvriers ? Des artisans ? Des hommes de loi ? De riches industriels ? Des employés ?

Nous sommes des véganes extra-bien-terrestres ! (rires). Venant de la société civile, beaucoup d’entre-nous sont engagés dans des causes caritatives, on compte des étudiants, des profs, des employés, des juristes, des artistes etc. Le milieu et l’origine sociale n’importent pas. On peut tous avoir un bon cœur qui rend le cerveau généreux.

Comment pensez-vous vous démarquer de Jean-Luc Mélenchon ou Yves Jégo sur la politique animaliste et environnementale ?

Ils ne sont absolument pas abolitionnistes de l’exploitation animale. Sont-ils contre la vivisection, l’élevage, les cirques avec des animaux ? Revendiquent-ils une agriculture bio végane, la modification du statut juridique de l’animal, la gratuité des transports aux démunis, la reconnaissance des médecines naturelles ? Evidemment pas. Mélenchon se présente comme le moins éloigné de nos convictions mais il reste un politicien conventionnel. Par conséquent, n’attendons rien d’eux !

Quel bilan dresse le PACTE sur le quinquennat de François Hollande ?

Il a été président ?!… Tellement incompétent qu’il arriverait presque à nous faire regretter son prédécesseur, faut le faire ! (rires). Tout empire en France et dans le monde de façon inexorable. La politique de l’établissement repose sur le capitalisme, les gouvernements ne jurent que par un mot : croissance. A contrario, ils ignorent le sens du mot essentiel : éthique. Les élus droite-gauche se suivent et se ressemblent car incapables d’imaginer passer à une autre civilisation tant ils sont moulés et emprisonnés dans leur bulle. La seule chose positive du mandat de Hollande est le mariage pour tous. La cause animale a nettement régressé et la pauvreté augmente, comme l’agressivité, l’irrespect, la population devient désemparée. Voilà la réalité.

Quelles seraient vos solutions pour inverser la courbe du chômage si vous étiez à la tête du pays ?

L’humanité vieillit donc augmente en nombre d’individus et on a de moins en moins besoin d’elle pour produire, constatation élémentaire mais personne n’en parle. Alors de deux choses l’une, soit on passe à une semaine très réduite en heures de travail, ou l’on instaure un revenu universel, idée que le PACTE soutient, permettant de vivre décemment pour les personnes sans emploi ou ne travaillant pas par choix de vie. Le chômage implique la peur de ne plus pouvoir payer ses besoins, qui reconnaissons-le, sont souvent matérialistes donc plutôt superflus. La pensée antispéciste favorise une consommation raisonnée. Or si vous consommez moins, vous augmentez votre pouvoir d’achat. Les politiciens répètent que le chômage ne doit pas être une fatalité, mais par la mécanisation toujours croissante, le travail se raréfie, il n’est déjà plus une obligation pour les gens.

« Dans une société altruiste, le terrorisme n’existe pas »

Vos solutions contre le terrorisme ?

De solutions rapides, à part l’investigation et la sécurité publique il n’y en a guère. La non-violence produit des effets à long terme disait Gandhi. Toutes les agressions viennent d’une frustration ou d’une névrose, un dialogue conscient entre les parties adverses permettant des concessions devrait les éviter. Dans une société évoluée et éduquée sur des bases altruistes, le terrorisme n’existe pas.

Vous dites qu’« un dialogue conscient avec les parties adverses devraient éviter le terrorisme », croyez vous qu’il soit possible de raisonner un djihadiste ? Les centres de déradicalisation ne sont-ils pas suffisants? Comment éviter que nos jeunes se radicalisent ?

Plus tôt le dialogue intervient lors du début d’un conflit quel qu’il soit, plus il a de chance de se résoudre pacifiquement. Les fanatiques idéologiques, certes très difficilement rééquilibrables, marquent l’échec de l’éducation publique et familiale, et le travail gigantesque de pédagogie qui nous attend ! A l’heure actuelle, on dirait que chaque humain a besoin de consulter un psy, tant il semble désillusionné, encore faudrait-il avoir des psys avec les méthodes appropriées !

Et comment régler ces frustrations souvent le fruit des inégalités ?

Simplement par le raisonnement. Faire admettre qu’il n’est pas grave de ne pas pouvoir s’acheter la dernière paire de baskets à la mode, le nouveau smartphone ou de sauter un repas. Que snober la consommation matérielle stoppe l’avidité donc la frustration permanente. A fortiori si l’on n’a pas de gros revenus, on doit considérer la frugalité, la consomm’action comme une grande richesse. Évidemment ce discours passera probablement moins facilement chez les personnes démunies.

Pour les animaux et la planète, ce devrait être plutôt Juppé ou Sarkzoy à l’issue de la primaire ?

Aucun des deux. Ils se désintéressent complètement du vivant comme tous les politiciens classiques, et Juppé va aux corridas !

« Les électeurs de Trump comme pour le FN manifestent leur ras-le bol des institutions plutôt que des idées nationalistes »

Votre pire crainte pour 2017 ?

La guerre… Mais elle sévit déjà entre nous. Chacun s’en aperçoit, en le déplorant, mais qui change ?… Oui la situation individuelle et mondiale va fort malheureusement s’aggraver. Que fait-on alors ? On se laisse vivre dans son cocon en surconsommant des produits toxiques comme on jette dorénavant les relations humaines ? Ainsi, tel que le préconisent les experts, l’humanité disparaitra dans quelques décennies. Ou bien on se décide enfin à grandir ? C’est la proposition du PACTE, par le moyen d’une politique moderne où chaque individu mérite de vivre, a droit au respect et au bonheur durable. Challenge ardu que l’on doit remporter pour notre survie, à condition que tout le monde mette la main à la pâte et à la patte !…

Donald Trump vient d’être élu nouveau président des Etats-Unis, que vous inspire son élection ?

Pas grand-chose de rassurant puisqu’il nous a montré sa brutalité verbale durant la campagne et son programme populiste va à l’encontre de la planète, se fichant de la pollution, il nie le réchauffement climatique, il est pro-chasse. Mais comme pour le FN, la plupart des électeurs de Trump expriment leur ras-le-bol envers l’institution plutôt que des idées nationalistes. Cette élection pourrait-elle au moins servir d’électrochoc aux autres politiciens pour qu’ils se penchent enfin sur les souffrances des peuples ?!

Si vous étiez candidat et que vous étiez élu président de la République en 2017, quelle serait votre première mesure ?

Le cœur de notre programme est de reconnaitre un statut juridique à l’animal afin de stopper son exploitation. Je profiterais en conséquence immédiate de ma majorité présidentielle pour franchir ce cap historique par une loi interdisant donc d’exploiter et de tuer les animaux, même les insectes !

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