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Racisme

Soyons citoyen-ne-s d’un monde sans frontières riche de ses diversités et fort de son unité.

Les êtres humains apprennent le nationalisme, la haine de la conviction de l'autre (religieuse ou non-religieuse) à utiliser des notions de "races", de "couleurs" et pire encore, à les hiérarchiser. "Raisonner en termes de nation, de pays est démodé. La responsabilité universelle est la clé de la survie humaine" (Dalaï Lama). L’indice longitudinal de tolérance a été créé en 2008 par Vincent Tiberj, docteur en sciences politiques et chargé de recherches au Centre d’études européennes de Sciences Po. Son objectif est de mesurer de manière synthétique les évolutions de l’opinion publique française à l’égard de la diversité avec une mesure comparable dans le temps depuis 1990. "L'indice longitudinal de tolérance en France marque une stabilisation, voire une légère progression vers plus de tolérance. Toutefois, si la tolérance générale a progressé, il en va autrement de l’acceptation de certains groupes. Ainsi, des points de crispation persistent, voire s’aggravent : les résultats du sondage de la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme font ressortir une revitalisation des vieux clichés antisémites, une persistance des préjugés anti‐Roms, un rejet des pratiques liées à l’islam dans leurs manifestations tant dans l’espace public que dans la sphère privée, et chez certains, une acception dévoyée de la laïcité comme devant faire rempart à l’islam".

"Les populations roms concentrent un racisme répandu et virulent, croisant différents univers de préjugés. Comment expliquer la focalisation populaire, politique et médiatique portée sur une fraction de population, érigée comme un véritable "problème Roms en France" ? Les populations roms sont souvent enfermées dans une représentation figée d’un groupe ethnique qui serait homogène, exclusivement nomade, dépourvu de tout mécanisme d’ascension sociale, bénéficiaire abusif des prestations sociales et n’ayant pas vocation à s’installer, ni à s’intégrer. La perception négative des Roms tient également à une association à la misère, à l’insalubrité et à la mendicité. Le racisme anti‐Roms s’exprime à la fois par un rejet de la différence culturelle comme menace à l’ordre national, mais aussi par référence au racisme biologique, avec une assimilation des populations roms à un groupe inférieur pouvant aller jusqu’au déni d’humanité" (source CNCDH). 

=> Lire la suite : Soyons citoyen-ne-s d’un monde sans frontières (2)


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