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Problématiques de l’habillement

La fourrure

Alors que des solutions alternatives synthétiques et biologiques existent, le commerce de la fourrure reste encore très présent en France et dans le monde. La souffrance infligée aux animaux d’élevages et aux animaux sauvages, désormais considérés comme des êtres sensibles, rend ce business complètement obsolète et inutile. De plus, il s’avère que l’exploitation des animaux pour leur peau a des conséquences directes sur l’humain et l’environnement. Plus de 140 millions d’animaux sont tués chaque année dans le monde spécifiquement pour leur fourrure, en plus des millions de lapins.

La plus grande partie de la fourrure commercialisée dans notre pays est importée, même si la France compte encore treize élevages de visons et de nombreux élevages de lapins. Le nombre de visons élevés et tués chaque année en France est évalué à 200 000. Les études et rapports scientifiques indiquent clairement que les conditions d’élevage des visons ne sont pas adaptées à leurs besoins biologiques. Ce sont des animaux sauvages et semi-aquatiques. Pourquoi alors sont-ils enfermés dans de minuscules cages grillagées et sans accès à un bain d’eau ? L’article L214-1 du Code rural est pourtant très clair : « Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».

Les lapins, dont la fourrure est récupérée pour l’industrie du prêt-à-porter, sont élevés à plus de 99% dans des élevages intensifs. 100 000 lapins génétiquement modifiés en « orilag » sont tués par an, rien que dans la région Nouvelle-Aquitaine.

La totalité de la fourrure de renards, ratons laveurs et chiens viverrins est importée. Il y a environ 6 000 fermes d’élevage en Europe. Elles génèrent 70% de la production mondiale de fourrures de vison et 63% de la production de fourrure de renard.

De nombreuses investigations menées à travers le monde révèlent les pires horreurs pour les animaux à fourrure. Il en est de même concernant le cuir, la laine, le duvet, les plumes. Dans les élevages, les animaux sont confinés dans des cages exiguës et grillagées. Ils y subissent des souffrances tant physiques que psychologiques avant de mourir gazés, électrocutés ou même dépecés vivants... Le bien-être animal n’est pas du tout la priorité, seule la qualité mercantile de la peau compte. Quant aux animaux capturés dans la nature, ils agonisent des heures, voire des jours dans des pièges. Le chiffre des animaux piégés et braconnés pour leur fourrure, dans le monde, est inestimable.

L'élevage des animaux pour leur fourrure a été interdit dans beaucoup de pays comme le Royaume-Uni, l'Irlande du Nord, les Pays-Bas, l'Autriche, la Slovénie, la Bosnie-Herzégovine, la Macédoine, la Suisse. Par contre, les importations de fourrure de chats, chiens et de phoques ont lieu dans de nombreux Etats, dont la France.

En outre, on observe des étiquetages qui trompent le consommateur (par exemple, des vêtements présentant une étiquette 100% synthétique et qui sont ornés d’une capuche en vrai fourrure). A noter que de plus en plus de créateurs de mode et d’enseignes de prêt-à-porter ont fait le choix de cesser la vente de toute fourrure animale.

=> Lire la suite : Le cuir


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