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Pour un système éducatif humain et efficace

« Ecole malade pour société malade »... Il est posé depuis longtemps, le diagnostic du profond malaise dans notre système éducatif ! Inégalité et élitisme, démotivation, lourdeur des programmes, pénibilité des longues journées, académisme triste, analphabétisme… Petit pêle-mêle des tares de notre système qui en compte beaucoup d'autres ! Et à la sortie, de plus en plus, « décrochage » scolaire pour les individus broyés par le système, et chômage pour des diplômés.

1. Remotiver élèves et enseignantes/enseignants

Les dernières réformes vont dans le bon sens : redonner de la motivation aux élèves par des pratiques interdisciplinaires et autour de projets notamment. Cela est la théorie. Mais en pratique, ces dispositifs alourdissent les journées et souvent se vident de leur substance, car les enseignants pris par les sacro-saints programmes, n'ont pas vraiment de temps à y consacrer. Alors on fait semblant... Vacuité de réformes qui traitent les symptômes et pas les causes. Idem pour l' « accompagnement » des élèves (autre nom du soutien), qui se fait en plus des cours, 2 heures par semaine, et pas avec les professeurs concernés... Pas vraiment efficace. On navigue donc dans le brouillard et beaucoup de temps est encore perdu.

Quant aux fameuses tablettes pour tous, il n'y aura pas de miracle : bien sûr les élèves pourront faire des recherches autonomes sur internet, s'entraîner sur des logiciels d'exercice, mais bien des problèmes surgissent : quid de l'exposition aux ondes Wi-Fi, toute la journée ? Quid du coût des réparations et remplacement, vu que les équipements ont une certaine fragilité et seront dépassés à leur tour ? Ajoutons que l'on ne peut pas rester scotché à un écran toute la journée. Ces efforts pour relancer la motivation des jeunes sont certes louables, mais pas suffisants. Les enseignantes et enseignants ont déjà des vidéo-projecteurs et peuvent surfer sur la toile avec les élèves ou apporter leurs documents numérisés. Des salles informatiques sont là déjà aussi pour les travaux individuels ou en groupe. Le numérique est donc présent depuis plusieurs années. Mais est-ce autre chose qu'un outil ? Un outil secondaire par rapport à la grâce de l'artisan, à son habileté et à son envie créatrice?

C'est le premier axe de réflexion : rendre aux professeur(e)s le statut d'artisan, de créateur. Le PACTE veut les libérer du carcan des programmes et de la paperasse pour qu'elles et ils puissent exercer enfin leurs talents de pédagogues, pour qu'elles et ils inventent leur manière d'enseigner et retrouvent surtout le goût d'enseigner, qui par ricochet fait réussir les élèves !

Le deuxième axe, quand on planche sur la motivation des jeunes, est le contexte sociétal. Pourquoi les jeunes auraient-ils envie de se battre pour « réussir » dans cette société de consommation qui, derrière les paillettes, cache son hideux visage : emplois précaires, tissu social désorganisé et déshumanisé, dépressions au boulot... Des crédits à payer pour des « biens » qu'on leur apprend à voir comme des conditions du bonheur mais qui font plus de « bien » aux profiteurs du système qu'à eux ? C'est notre société d'illusionnistes qui trouve dans le système éducatif un miroir révélateur et y découvre sa propre image. Celle d'un mirage, mirage du bonheur matériel, de la course à l'accumulation, de la compétition à tous crins, de l'égoïsme érigé en mot d'ordre décomplexé.

Le PACTE au contraire veut une société éthique et heureuse où toutes et tous trouvent leur place. Le système éducatif formera les citoyen(ne)s de ce monde nouveau qui est le seul avenir possible pour nous sur Terre.

Loin de faire ici le procès de l'Education Nationale actuelle, nous allons construire quelque chose d'éminemment positif. Nous voulons juste le bonheur et la réussite de toutes et tous !

La plupart des méthodes novatrices sont monnaie courante déjà à l'étranger, notamment les pays scandinaves, et en France sont également bel et bien pratiquées, tous les jours, avec joie, dans les écoles dites alternatives. Les principes fondateurs en remontent aux années 1970. Mais tout s'est figé par la fatalité de l'enlisement institutionnel. Pourtant, des titulaires enseignant(e)s innovant(e)s, sous le manteau laineux de notre cher mammouth, ont réussi leur transition pédagogique et tentent de partager leurs expériences. Cerise sur le gâteau, nous avons aussi quelques lycées publics autogérés qui sont autant d'incubateurs de cette nouvelle pédagogie.

Tout est arrivé à maturité, il est temps de cueillir les fruits de notre histoire scolaire !

=> Lire la suite : Se fonder sur un humanisme concret


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