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Les pigeons de ville

Les pigeons des villes, de toutes les couleurs, gris, bleus, noirs, blancs, marron, sont des animaux domestiques retournés à l'état sauvage. Régulièrement des pigeons domestiques s'échappent de chez leur propriétaire pour rejoindre la liberté en s'insérant dans une colonie de pigeons de ville; ainsi les pigeons voyageurs qui ne rentrent pas par exemple.

Les fouilles archéologiques font remonter leur domestication à au moins 10 000-15 000 ans avant JC. Cet oiseau peut en principe vivre jusqu'à 35 ans. Mais en milieu urbain, son espérance de vie est bien plus faible car les pouvoirs publics l'exterminent. Un couple de pigeons peut en théorie donner naissance, en un an, à vingt rejetons, compte tenu de l'accouplement des pigeonneaux nés dans l'année et sans mortalité juvénile. En ville, cette fertilité est bien moindre puisque seulement un tiers de ces oiseaux arrivent à nidifier et donc peuvent se reproduire, que 70% des œufs éclos sont viables et que le taux de mortalité des jeunes, variable, est élevé. Le chiffre de 50% est possible dans certaines agglomérations où l'on pourchasse les personnes qui les nourrissent. On constate un accroissement moyen annuel de 15 à 20% du nombre total de pigeons occupant un territoire, donc un doublement des effectifs en quatre ans malgré toutes les mesures prises par les pouvoirs publics. Si on compte régulièrement les effectifs à intervalle régulier et qu'on en fait une moyenne pondérée sur une longue période, la moyenne s’élève avec les abattages massifs. Les destructions régulières comme pratiquées en France augmentent alors le nombre de pigeons.

Autrement dit, on aurait moins de pigeons sans aucune capture, il faut donc se méfier des apparences.

Cet oiseau des villes a l’instinct grégaire, il vit en communauté. Ces communautés ou colonies sont formées de 50 à 200 individus. Le pigeon de roche se reproduit de préférence en groupe dans des nichoirs collectifs qui sont la source d'au moins 70% des naissances d'une ville. Lieux typiques : à l'intersection des tabliers des ponts (routiers, chemins de fer, fluviaux) et des piles de soutien, églises, monuments historiques en ruine, bâtiments abandonnés ouverts, trous dans les greniers, etc... Il faut en conséquence empêcher ces accès aux pigeons si l’on souhaite éviter la concentration sur ces lieux (technique bien plus efficace que les euthanasies).

Contrairement à ce que prétendent deux chercheurs (payés par les pouvoirs publics…), cet oiseau ne transmet pas de maladies aux humains.

David Taylor, vétérinaire : « En 50 ans de travail professionnel en tant que vétérinaire chirurgien, je ne me rappelle d'aucun cas de zoonose chez un être humain qui était liée aux pigeons. D'un autre côté je connais, et j'ai vu des exemples de maladies lié au contact avec les chiens, chats, « bovins », singes, moutons, chameaux, perruches, perroquets, cacatoès, poissons d'aquarium et même des dauphins, à de nombreuses occasions ». Le pigeon est considéré et montré comme un « rat-volant » en Europe de l'ouest, mais dans d'autres parties du monde, il en est autrement. Cet oiseau occupe maintenant toute la planète et même les Amériques où il a été apporté par les occidentaux. Aux USA et au Moyen-Orient, certains l'adoptent comme animal de compagnie, en Inde il est souvent considéré par certaines branches de l'hindouisme comme sacré et est commun en Chine. Il est très utilisé également par les chercheurs en intelligence animale. Il s'y révèle l'égal des corvidés, réputés être les oiseaux les plus intelligents avec les perroquets.

=> Lire la suite : La situation actuelle


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