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La pêche industrielle et « de loisir »

Les poissons, plus encore que les animaux sauvages terrestres, sont vus comme des éléments indistincts de « la nature », une sorte de globalité indéfinie qui met dans un même sac minéraux, végétaux, animaux, biotopes, atmosphère et écosystèmes, cycles planétaires et saisons, etc... Ces éléments ne se voient attribuer une éventuelle valeur, toute relative, qu’en fonction de leur « place » dans l’ordre du monde. Une place hiérarchisée qui a beaucoup à voir avec un imaginaire social non rationnel. Ainsi certains animaux qui font relief dans notre imaginaire (les gros animaux, les prédateurs...) se voient accorder une certaine importance, généralement pas en tant qu’individus mais seulement en tant qu’espèces.

Les poissons, du fait de leur milieu de vie qui nous est étranger, du fait qu’ils ne nous ressemblent pas, qu’ils ne crient pas, nous restent absolument étrangers. Ils n’inspirent pas l’impression qu’ils pourraient avoir quoi que ce soit en commun avec nous, ce qui rend l’empathie difficile.

Nous ne les voyons que comme des éléments de la nature, des choses de la mer, des « fruits de mer ».

=> Lire la suite : La pêche industrielle : le poisson, l’animal le plus consommé par les humain-e-s


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