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Le statut de propriété des animaux s'oppose aux droits des animaux

Le statut de propriété des animaux s'oppose aux droits des animaux (1)

Notre société, alors qu’elle se revendique égalitariste, est donc structurée selon une hiérarchie mettant le groupe des animaux dominés à la merci du groupe des humains dominants.  

Les intérêts les plus fondamentaux (à vivre, à être libre, à ne pas être maltraité) d’un nombre infini d’animaux sont ignorés pour contenter les intérêts les plus dérisoires des êtres humains.

La violation des intérêts fondamentaux des animaux met en évidence l’hypocrisie, l’incohérence, l’incrédibilité de notre droit. En effet, tout en admettant que les animaux sont des "êtres vivants doués de sensibilité" pour reprendre la formule de l’article 515-14 du Code civil, la législation entérine pratiques génératrices de souffrances et tueries de masse, faisant peu de cas de cette nature d’être sensible. Cet oubli inadmissible de la sensibilité des animaux, de leur individualité, advient sciemment et sans scrupules, puisque l’animal n’est avant tout appréhendé qu’au regard de sa valeur d’utilité et que l’idéologie spéciste fait l’objet d’une approbation sociale.

La reconnaissance de la sensibilité animale par le droit est donc purement symbolique mais en rien garante de leur protection effective. Car si les animaux ne sont certes plus des choses du point de vue de leur qualification depuis 2015, ils restent des objets de droit, comme les choses, et de la même façon que le furent les esclaves. Les animaux sont notamment, pour la plupart, soumis au droit de propriété, tel que l’énonce la suite de l’article 515-14 : "Sous réserve des lois qui les protègent, les animaux sont soumis au régime des biens". Or il existe une véritable incompatibilité entre le statut de propriété des animaux et une prise en compte sérieuse de leurs intérêts fondamentaux. Autrement dit, si la sensibilité des animaux est admise par les textes, elle n’est pas pour autant protégée dans les faits parce que les animaux sont relégués au rang de propriétés.

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JUSTICE

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