Environnement

Idée principale : passer d'une vision anthropocentrique à une vision antispéciste. Notion d'écologie systémique prenant en compte tout le vivant, annuler la coupure entre nature et culture, impacter tout le droit de l’environnement actuellement fondé sur la protection des intérêts économiques et humains, abandonner le concept de développement durable perpétuant la frénésie de la croissance économique, renforcer la démocratie participative en matière environnementale.

Grands principes 

La résolution 2000 de l’assemblée générale des Nations Unies reconnaît un droit de l’Homme à l'environnement. La convention d’Aarhus le reconnaît en Europe en 1998 en consacrant le principe de participation et l’accès à la justice des citoyens. Le principe d'information du public aux décisions en matière environnementale manque d'efficacité. Par exemple, le projet Notre-Dame-des-Landes a génèré de vives contestations mais l’opération d'aménagement est resté longtemps d'actualité. L'objectif est de permettre au public de se positionner et de développer l’intervention en amont. L'étude d'impact existe depuis 1976 pour envisager les conséquences d'un projet sur l'environnement, mais le responsable de l'enquête est le maître d'ouvrage. Problème de la démocratie environnementale, l'impact de la participation sur la décision publique est très faible car la participation ne lie pas le décideur. Principe de précaution : en cas de doute, on s’abstient. Dans la loi Barnier de 1995, principe fondé sur la raison, c’est un principe humaniste en direction des générations futures, répondant à la menace de la technique moderne (manipulation génétique, nano particules etc). Mais ce principe est limité car pour beaucoup il nuit au développement de la science.

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