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La chasse

La chasse est une nuisance écologique, politique et sociale.

Elle nuit aux équilibres écologiques, contrairement à ce que les chasseurs proclament pour enfumer nos concitoyen-ne-s.

Elle nuit aussi à tous les "usagers" de la nature qui sont beaucoup plus nombreux qu'eux, et qui ne peuvent pas sortir en forêt ou en balade dans la campagne, sans se demander s'ils se prendront une balle.

Elle nuit à la démocratie, les chasseurs ayant un don pour corrompre les politiques et obtenir des dérogations ou des passe-droits révoltants qui ruinent les efforts des protecteurs de la nature.

Cette situation est intolérable.

Tuer sous prétexte que c'est nécessaire à la santé, comme le font éhontément les industriels de l'élevage, est révoltant. Mais tuer pour le plaisir, sans jamais l'avouer, est absolument ignoble.

Les chasseurs traitent de "sensiblerie" ce sens de la justice. Eux ce sont des hommes, "des vrais", qui savent qu'il faut tuer pour survivre, et que c'est ainsi depuis la nuit des temps. Comment accepter cette fable vulgaire et tragique au 21ème siècle ?

Les chasseurs sont aux abois mais restent dangereux.

Il y a de moins en moins de chasseurs. Aujourd'hui à peine 900 000, il y a davantage de végétarien-ne-s et végétalien-ne-s en France, ce qui affole les chasseurs. D'où des opérations-séduction en direction du grand public : stands dans les fêtes de la nature, dons aux Restos du Coeur, marketing destiné aux jeunes femmes (pas aux ménagères de plus de 50 ans), qui y voient pour certaines, un moyen d'égaler les hommes et de jouer à la guerrière comme au cinéma, et surtout racolage scandaleux dans les écoles. Quoi de mieux en effet que de persuader un-e jeune qui n'a aucun esprit critique, qu’il est bien de tuer des animaux, avec la bénédiction de l'institution scolaire qui ouvre les portes en grand aux "experts" ?

Chez nos voisins européens, ça sent le roussi pour les chasseurs : interdiction des formes les plus cruelles de chasse, périodes de chasse réduite. Il y a même du tourisme de chasse en France tant notre politique cynégétique est attractive. Dans le canton de Genève, plus l'ombre d'un chasseur ni de son chien depuis 40 ans. Certes il a fallu reporter sur les gardes un travail de régulation qu'il ne faut pas occulter, mais du moins cette régulation n'a-t-elle pas pour but le plaisir de tuer. Et l'avenir est aux méthodes autres que létales : en effet, si l'humain-e doit intervenir sur le milieu naturel pour protéger les cultures, il-elle peut combiner les méthodes contraceptives, qui existent déjà, et les systèmes de protection traditionnels (clôtures électriques).

Il ne manque que la volonté politique. Nous l’avons, vous l’avez !

=> Lire la suite : Un fléau pour la nature


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