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Alternatives au nucléaire

Comment le nucléaire détruit-il la vie ?

Dans les Centres Nucléaires de Production d’Électricité, les « CNPE » comme EDF appelle ses centrales atomiques, les réactions en chaîne dont on exploite la chaleur, produisent aussi de grandes quantités de radioéléments artificiels. La radioactivité qu'ils émettent n'est pas perceptible par nos sens, ni par ceux plus variés dont peuvent disposer certains animaux marins (infrasons, sonar, électrosensibilité). Ces radioéléments se combinent aisément avec les molécules dont sont composées nos organes vitaux, exemple : le Césium 137 imite le potassium (fonctionnement des muscles), le Strontium 90 est assimilé comme du calcium et le tritium (hydrogène radioactif) se mêle aux molécules d'eau (eau tritiée) composant essentiel à la vie. On comprend alors comment ces radioéléments se retrouvent dans les cellules vivantes, perturbent le fonctionnement des organismes et déclenchent maladies et cancers qui à terme deviennent mortels.

Même en fonctionnement normal dans les centrales atomiques, sont extraits régulièrement ces produits radioactifs des cœurs des réacteurs par des procédés de filtrage du circuit primaire, et après un certain temps de stockage, sont rejetés dans l'environnement. Ces rejets discrets et polluants font l'objet d'autorisations validées par l'Autorité de Sûreté Nucléaire et constituent une forme de catastrophe permanente.

Pour remplacer l'électricité nucléaire, le PACTE propose des sources d'énergies renouvelables et propres et qui seront encadrées par des politiques environnementales et scientifiques. Ces énergies  permettront de diminuer les effets de la pollution et assureront une transition énergétique totale sans épuiser les ressources. En préalable à ces sources d'énergies renouvelables, des efforts importants devront être menés sur les mesures d'économies d'énergie dans de nombreux domaines (exemple : limitation / interdiction des éclairages nocturnes, des publicités, des chauffages de terrasses etc). L’efficacité énergétique sera le second axe prioritaire : l'énergie devra être consommée de manière optimum en fonction de son usage et des distances de la source à l'emploi (exemple : bannissement du chauffage électrique comme dans certains pays d'Europe).

Ces alternatives seront basées sur les technologies suivantes :

Énergie solaire 

La surface de la Terre reçoit 120 000 térawatts de rayonnement solaire soient 20 000 fois ce qui est nécessaire pour approvisionner le monde entier. Un plan d’envergure national sera réalisé avec des experts pour développer cette énergie dans les logements, écoles, mairies etc. Les taxes sur cette énergie seront basses. Deux technologies majeures et éprouvées peuvent être rapidement déployées, le solaire photovoltaïque, dont le coût ne cesse de chuter, pour la production d'électricité et le solaire thermique en complément des systèmes de chauffage (exemple : eau chaude sanitaire).

Énergie éolienne 

Bien que ses avantages soient majoritaires, ses inconvénients sont principalement locaux (utilisation des sols). Création de fermes offshore (hors des côtes) éoliennes sur le littoral loin de toute nuisance. Ce plan s’accompagnera par des fermes onshore dans des zones à faible densité humaine et aviaire (respect des couloirs migratoires). Nous encouragerons le développement d'ailes guidées, véritables cerf volants géants, peuvent capter les vents d'altitude (de 500 à 2500 mètres) et fournir de l'électricité en continu, même dans les endroits les plus reculés et difficiles d'accès. Cette technologie novatrice (cf projet Enerkite) réduira les impacts de l'éolien classique rendant inutiles les pylônes et leurs ancrages massifs. Le seul obstacle à leur déploiement dépend des autorisations de l'aviation militaire (l'aviation civile ne couvrant que 10% de l'espace aérien).

Énergies de la mer 

La force marémotrice produite par les courants de marée et l’élévation du niveau de la mer, source avantageuse économiquement vu sa disponibilité et sa soutenabilité. Cependant les usines marémotrices sont coûteuses et ont un impact environnemental. La recherche sera alors concentrée sur l’amélioration de cette technologie pour trouver des alternatives comme les retenues artificielles. La construction de retenues sera en concordance avec les valeurs antispécistes. Tout risque de nuisance à des écosystèmes (comme les nids d’oiseaux marins) annulera systématiquement un projet de construction. 

Énergie houlomotrice 

Basée sur les mouvements des vagues marines. Des espaces côtiers et insulaires seront étudiés pour profiter de leur grand potentiel énergétique et minimiser les effets environnementaux négatifs. Les hydroliennes et les voiles à traction sous-marines profitant des courants marins (ex : raz Blanchard), pourront constituer des ressources importantes pour l'autonomie des régions insulaires ou côtières. Dans les cours d'eau, les hydroliennes fluviales peuvent également fournir un approvisionnement stable en électricité, et de proximité pour les agglomérations (cf cas autrichiens). Leur impact sur l'environnement devra aussi être subtilement évalué, mais il est évident que cette technologie n’entraînera pas une élévation de la température des fleuves et rivières, ni un prélèvement conséquent sur leur débit.

Énergie géothermique  

En fonction de la technologie, la chaleur de la Terre peut-être captée de différentes manières avec différents rendements. On distingue trois grandes catégories de captages géothermiques, la géothermie très basse énergie, basse énergie et haute énergie. Cette dernière étant présente dans les régions ou le magma de la croûte terrestre se trouve au plus proche de la surface. L'énergie géothermique est utilisée le plus fréquemment en chauffage direct des habitations, et peut, dans le cas de la haute énergie, être convertie en électricité via des turbines à vapeur. (http://www.sortirdunucleaire75.org/actions/2012-02-11_village_energie.html?r=G%C3%A9othermie).

La filière bois énergie / biomasse 

Dans une perspective de réduction des surfaces liées à l'élevage, que ce soit pour les animaux eux-mêmes ou pour la production fourragère, un plan d'extension (d'entretien et de protection) accru des massifs forestiers existants pourra permettre de compléter l'approvisionnement de cette filière, tout en assurant une reconversion paysanne vers l'agroforesterie. Le bois énergie sert à la production de chaleur directe de manière individuelle (poêles à bois) ou collective avec de grands brûleurs susceptibles aussi de produire de l’électricité, et à partir également des résidus de bois. (http://www.sortirdunucleaire75.org/actions/2012-02-11_village_energie.html?r=Fil%C3%A8re+bois-%C3%A9nergie).

Centrales à biogaz

La récupération des déchets végétaux issus de l'agriculture, des industries alimentaires, peuvent permettre un apport en énergie par la production de chaleur via la combustion des gaz issus de la méthanisation et/ou la conversion de cette chaleur en électricité par divers procédés (Stirling ou turbine vapeur). La perspective d'utiliser des déchets d'origine animale est exclue par le PACTE.

Recours au thermique gaz 

Pour permettre l'arrêt rapide des centrales nucléaires, des capacités thermiques au gaz à cycle combiné d'une efficacité pouvant atteindre les 66% voire plus, pourront être rapidement mises en service, pour éviter un risque nucléaire sans commune mesure avec un accident industriel classique. Le gaz étant le moins émetteur de CO2 des fossiles, ces centrales apporteront rapidement une base puissante de substitution au nucléaire, avant de pouvoir engager leur remplacement par des capacités 100% renouvelables.

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